Régulièrement, la Communauté d’agglomération Val d’Yerres Val de Seine publie son magazine “Le Mag” pour informer les habitants de notre territoire de ses actions.

Le Mag n°18 de l’automne 2021 présente un dossier de quatre pages sur la géothermie, enjeu majeur du Plan climat air énergie du territoire (PCAET). Intitulé “Vers une écologie de progrès”, il comporte certaines approximations qui ont suscité des interrogations de la part de plusieurs Spinoliennes et Spinoliens. Il nous paraît donc important d’apporter les précisions suivantes :

  • Le réseau de géothermie d’Épinay-sous-Sénart a tout autant la capacité de s’étendre vers Boussy-Saint-Antoine et Quincy-sous-Sénart que vers Brunoy et Yerres ; il n’a pas vocation à s’étendre jusqu’à Crosne, qui devrait bénéficier d’une interconnexion avec un réseau de chaleur plus proche ;
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  • Certes le réseau étendu pourra alimenter des copropriétés, mais également des logements sociaux, des équipements publics et des bâtiments tertiaires, pour une part très significative. Ainsi, il pourra participer à la maîtrise des charges de copropriété et des charges locatives, mais préservera également le budget chauffage des collectivités bénéficiaires : communes, communauté d’agglomération, département (collèges), région (lycées) ;
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  • Les réseaux de chaleurs alimentés par géothermie utilisent toujours une source d’appoint durant les période les plus froides de l’hiver. Le plus souvent, il s’agit du gaz. Ainsi, le réseau d’Épinay-sous-Sénart produit environ 75% de sa chaleur par la géothermie, et 25% grâce à des chaudières d’appoint au gaz. Le tarif de vente de la chaleur est donc tout de même dépendant des fluctuations du prix des énergies fossiles, mais dans une mesure limitée.
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  • L’énergie géothermique n’est pas gratuite : Outre l’amortissement des lourds investissements effectués pour réaliser les moyens de production et de distribution, il faut également financer des charges d’exploitation significatives (électricité nécessaire à l’alimentation des pompes, suivis techniques et réglementaires, entretien courant et travaux exceptionnels, assurances, charges de personnel, relations usagers…). On notera d’ailleurs que le prix de l’électricité est également très influencé par l’augmentation du prix du gaz sur les marchés. Néanmoins, le prix du MWh (méga-watt.heure) de chaleur facturé aux abonnés du réseau de géothermie reste inférieur au prix de revient de la chaleur produite avec toute autre source d’énergie conventionnelle (gaz, électricité, fioul) et bien plus stable. De plus, son contenu carbone est divisé par trois en moyenne.
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  • Les échangeurs ont pour rôle de transférer la chaleur de l’eau géothermale à l’eau du réseau de distribution. Il ne servent pas à traiter l’eau géothermale, qui est réinjectée en l’état et intégralement dans son réservoir d’origine, sans modification de ses propriétés physico-chimiques. C’est ce qui en fait une énergie véritablement renouvelable. À aucun moment l’eau géothermale n’est amenée à circuler dans le réseau de distribution.
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  • Contrairement au sous-titre en milieu d’article “l’Agglo prend la main” qui peut prêter à confusion, le développement du réseau géothermique d’Épinay-sous-Sénart vers les villes voisines se fera dans le cadre d’une relation partenariale constructive et équilibrée.
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