Un peu d'histoire
La Ville, la centrale, le réseau…
FAITS HISTORIQUES MARQUANTS
En quarante ans, le réseau de chaleur par géothermie d’Épinay-sous-Sénart a connu de nombreuses évolutions d’ordre technique, administratif ou réglementaire :
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- 1963-1974 : La ville d’Épinay-sous-Sénart connaît une forte urbanisation dans le cadre du projet “Val d’Yerres” porté par la SCIC. Les bâtiments neufs sont alimentés par six chaufferies de quartier fonctionnant au fioul ou au gaz
- 1969 : Les techniques de forages géothermiques profonds sont maîtrisées. Une première centrale de géothermie est mise en service à Melun l’Almont.
- 1973 et 1979 : Le monde subit deux crises pétrolières majeures, faisant flamber le prix des énergies fossiles. La France lance un grand plan d’indépendance énergétique. La recherche de pétrole dans le Bassin parisien permet d’acquérir une bonne connaissance du sous-sol de la région.
- 1984 : À l’initiative de l’ancien maire Pierre Bonningue, le projet de construction d’une centrale de géothermie communale est mis en œuvre par le maire Jacques-Louis Dôle : les puits de géothermie sont forés, la centrale est construite, la première tranche du réseau de chaleur centralisé est mise en service. Une cinquantaine de centrales de géothermie du même type sont réalisées en quelques années en Île de France.
- 1985 : La deuxième tranche du réseau de chaleur centralisé est mise en service
- 1986 : La SEMGEP est créée pour gérer le service public de chauffage urbain de la Ville d’Épinay-sous-Sénart
[…]
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- 2006 : Dissolution de l’AS La Guinet, rétrocession des sous-stations, séparation des comptages par abonné
- 2010-2011 : Rechemisage des puits de géothermie
- 2011 : Raccordement du groupe scolaire Talma
- 2011-2012 : Déplacement du réseau et de trois sous-stations aux Cinéastes (ANRU 1)
- 2016 : Nettoyage des puits, remplacement de la pompe de production
- 2017 : Réalisation du schéma directeur de développement du réseau de géothermie. Renouvellement du contrat d’affermage Ville/SEMGEP jusqu’en 2037
- 2018 : Renouvellement des canalisations géothermales de surface, raccordement de la MAC et du groupe scolaire Rochopt
- 2019 : Renouvellement du contrat d’exploitation primaire SEMGEP/Dalkia jusqu’en 2026
- 2020 : Remplacement de la pompe de production, repêchage du TAI (opération de “workover”)
- 2021 : Renouvellement du permis d’exploitation du doublet géothermique jusqu’en 2034
- 2022 : Réfection de cinq sous-stations avec installation d’échangeurs : Gounod, Rossini, Armagnac, Guyenne, Languedoc-Comminges-Gâtinais. Début de la modernisation du réseau de supervision
- 2023 : Réfection de cinq sous-stations avec installation d’échangeurs : Les Harmonies, Le Montebello, Les Muses, Maupassant, Berry-Tourraine-Dauphiné + relocalisation de la production d’ECS de Bretagne. Poursuite de la modernisation du réseau de supervision.
Actualisation du schéma directeur de développement du réseau de géothermie. - 2024 : Réfection de huit sous-stations de chauffage et création de 18 sous-stations d’ECS dans le cadre du NPNRU.
Présentation des caractéristiques des installations (livret de l’inauguration du Parc de l’Europe – 1986)
L’ORIGINE DU PROJET
Accueillant les têtes de puits et la centrale de géothermie, le Parc de l’Europe a été inauguré par le maire Jacques-Louis Dôle le 11 octobre 1986. Le discours révèle les coulisses du projet et de la réalisation du réseau de géothermie, initié par le précédent maire Pierre Bonningue :
[…]
Mesdames et Messieurs,
Qu’il me soit permis d’évoquer ce soir les racines d’Épinay […]
Car il faut le dire bien haut, face aux constructions parfois démesurées que l’homme a plantées pour marquer de son empreinte la marche de ce qu’on appelle « le progrès », Épinay a été un village.
Hé oui ! Il y avait ici un petit village agricole, avec sa ferme et ses champs, ses troupeaux et ses métiers traditionnels, et c’était il n’y a pas si longtemps car il y a de nombreux Spinoliens, les plus âgés bien sûr, qui se souviennent de cette époque et qui aujourd’hui la regrettent un peu…[…]
L’origine d’Épinay remonte à l’année 635 sous le roi Dagobert 1er […] qui avait attaché Épinay au prieuré de Draveil.
À Épinay on plantait du blé, de l’orge et de la luzerne. On recueillait le fruit de la vigne pour faire un vin qui se vendaient bien[…].
Cette activité agricole s’est poursuivie avec ses évolutions mais sans grands bouleversements pendant 11 siècles !
Ça n’est qu’en 1962 qu’un groupe de concepteurs immobiliers s’est intéressé à Épinay et à ses alentours pour y implanter une ville nouvelle dont la caractéristique s’inspirait des réflexions de François Bloch-Lainé, président de la caisse des dépôts et consignations, qui souhaitait que l’on construise des ensembles de logements sociaux où apprendraient à vivre ensemble dans une généreuse émulation, des femmes et des hommes d’origines sociales, géographiques et ethniques très différentes.
On arrivait directement dans la conception du Val-d’Yerres qui devait regrouper quatre communes (et seulement quatre) : Épinay, Boussy, Quincy et Varennes pour en faire une seule ville de 50 000 habitants !
Aujourd’hui où nous savons ce qu’il en est, faut-il s’en réjouir ou le regretter ? Car en fait, qu’est-ce que le Val-d’Yerres sinon pour le concept lui-même l’exemple d’un échec ! Les promoteurs ne sont pas allés au bout de la démarche mais ils avaient quand même figé la situation, laissant à d’autres le soin de gérer, sinon d’achever ce qu’ils avaient essayé de mettre sur pied.
Leur désengagement s’est accompagné du retrait des autres partenaires qui auraient permis de doter cette région des équipements que l’avancement des travaux dans certains secteurs et que le peuplement amorcé rendaient indispensables.
Le Val-d’Yerres se retrouvait dans la situation d’un autocar tombant en panne d’essence sur une route interrompue au beau milieu de la campagne et dont le conducteur n’est plus au volant !
Il a bien fallu poursuivre et ce fût la tâche à laquelle se sont attelés les élus qui se sont succédé dans les quatre communes. Ils sont parvenus ou ils y parviendront, chacun poursuivant la tâche de son prédécesseur, tout en donnant sa touche personnelle.
À Épinay, une équipe a donné à la cité son hôtel de ville que certains considèrent comme un bijou, une autre équipe lui donne son écrin !
Ça ne fut pas simple car l’idée première n’était pas d’aménager un parc mais de creuser un puits pour trouver de l’eau chaude !
En effet, la première tâche d’investissement de notre équipe fut de concrétiser l’étude menée par nos prédécesseurs sur les ressources géothermales de la commune.
Il nous fallait concilier les impératifs de rentabilité de développement à moyen et long terme de rapidité d’exécution et de moindre nuisance pour la population.
Le dernier point fut celui qui détermina toute la suite de l’opération car lorsqu’on sait ce que représente comme agression de l’environnement un forage de type pétrolier, qui devait s’activer 24 heures sur 24 pendant plus de trois mois, il n’était plus question de faire cela en centre-ville.
L’examen de la carte d’Épinay ne laissa personne perplexe lorsqu’il s’agit de trouver un terrain disponible, il n’en restait qu’un seul : la prairie devant la Mairie ! Encore fallut-il obtenir l’accord du propriétaire car le terrain n’était même pas dans le patrimoine communal ! Cela se fit rapidement tant il est vrai qu‘entre partenaires de bonne foi on arrive toujours à un compromis…
Et la grande aventure commença, car c’est bien une aventure que d’engager 51 000 000 de francs de subventions, de prêts et de contributions locales pour trouver un gisement d’eau chaude pour chauffer une ville !
Cette aventure, d’autres avant nous l’avaient tentée avec plus ou moins de bonheur et nous ne pouvions engager avec légèreté les finances communales dans une quête hypothétique.
C’est pourquoi nous sommes allés vite avec prudence et que nous avons voulu refaire l’étude complète sur les possibilités de ressources du sous-sol et que nous avons renégocié la totalité des contrats et marchés. Ce n’est qu’une fois que nous avons eu toutes les assurances que rien ne « clochait » sur le plan technique et sur le plan financier que nous avons lancé « l’opération géothermie d’Épinay-sous-Sénart ».
Une opération spinolienne car la ville est également maître d’ouvrage. Cette appellation n’est pas une simple formule car elle sous-entend le support de toutes les responsabilités autant en cas d’échec que de succès. Mais surtout elle permet à celui qui finance de peser de tout son poids sur la réalisation est d’en contrôler les moindres détails.
Est-ce à dire que le maire doit être un super technicien qui connaît tous des technologies mises en œuvre dans ce type de grands travaux ? Certainement pas, encore que, si pour ma part je ne sais rien de tout cela, l’équipe municipale d’Épinay compte de nombreuses personnes compétentes dans ces divers domaines qui ont contribué au succès final. Car bien gérer, c’est d’abord s’entourer de collaborateurs et de conseillers compétents.
C’est la chance que nous avons eu à Épinay à chacune des étapes de la réalisation. Cette compétence nous l’avons trouvé chez Géochaleur en tant que conseil du maître d’ouvrage chez Géotherma en tant que maître d’œuvre du sous-sol, chez BEFS en tant que maître d’œuvre concepteur du réseau de surface, dans le groupe Pont-à-Mousson avec ses filiales et notamment CFCE, chez l’exploitant SITECO et chez la plupart des entreprises intervenant directement ou en sous-traitance. Je veux leur rendre hommage à toutes, surtout celles que je n’ai pas cité et dont les dirigeants sont ici ce soir. Qu’ils soient tous remerciés.
La tâche ne fut pas facile pour vous car le chantier était juste sous les fenêtres de mon bureau et vous savez combien il est difficile de travailler lorsqu’on a le client « sur le dos », à plus forte raison lorsqu’il s’agit du Maire !
Et voilà qu’aujourd’hui l’aventure s’achève. Le fluide géothermal circule dans les échangeurs et l’eau réchauffée parcourt la ville au travers des canalisations pour apporter un confort moins onéreux aux Spinoliens autant dans leurs habitations que dans les équipements publics. Je ne vous assommerai pas de chiffres, vous les trouverez dans la plaquette qui vous est remise. Maintenant, la technologie cède la place à la conception artistique.
Car c’est bien d’une œuvre d’artiste dont nous parlons maintenant. Il vous suffit seulement de regarder autour de vous pour me comprendre et m’approuver.
Tout d’abord, regardons l’escalier que nous avons sous nos pieds ou devant nos yeux. Monumental s’il en est ! Et pourtant il s’agit avant tout d’une opération de camouflage !
Camoufler mais quoi ? Eh bien voilà où l’art rejoint la technologie, car si je vous parlais tout à l’heure d’équipement géothermique et d’échangeurs, il fallait bien un lieu pour les faire fonctionner.
Ce lieu, il est devant vous sous l’escalier et sous la terrasse se trouve la centrale géothermique ! Cette réalisation remarquable nous la devons à la conception architecturale de monsieur Marc Antoniolli qui avait déjà conçu le conservatoire municipal de musique et à qui nous avons demandé de poursuivre afin de maintenir l’unité de style pour l’ensemble du parc. Nous avons travaillé ensemble pour apporter un peu plus à la population que la seule opération géothermique.
[…]
Car à Épinay la réalité c’est la diversité. Autant que dans l’architecture et les paysages, la diversité existe dans la population. Ce qui pourrait être un facteur d’isolement et de division est ici un outil de vie active et de réalisation commune.
Le jumelage existant entre Épinay et Isernhagen en république fédérale d’Allemagne et Peacehaven en Grande-Bretagne est la preuve que la diversité permet aussi d’agir ensemble.
C’est la raison pour laquelle le conseil municipal a choisi de dédier ce parc à l’Europe. Voilà pourquoi nous avons demandé à monsieur Paul Cherriau artiste essonnien, d’apporter son talent pour la concession du symbole de l’Europe dans ce parc dont les allées principales seront baptisées tout à l’heure du nom de nos villes jumelles.
Voici, Spinoliennes et Spinoliens, ce parc de l’Europe que vous vous êtes donnés en témoignage d’union et d’amitié et que monsieur Jean Simonin, sénateur, président du conseil général de l’Essonne, va ouvrir pour vous !
PREMIÈRES ANNÉES D’EXPLOITATION
Pour les 35 réseaux de géothermie construits en Île de France dans les années 80 et toujours en service aujourd’hui, les premières années de fonctionnement n’ont pas toujours été simples.
À Épinay-sous-Sénart, les choix techniques effectués à l’origine ont rapidement révélé certaines faiblesses qu’il a fallu compenser par ajustements successifs. Heureusement, avec le retour d’expérience et l’évolution du matériel, les installations de production ont depuis été grandement fiabilisées par des dispositifs éprouvés (systèmes de régulation modernes, variateurs performants, produits de traitement optimisés, suivi d’exploitation constant…).
Voici le compte-rendu des deux premières années d’exploitation par la société SITÉCO, qui rappelle qu’une telle opération industrielle n’est jamais anodine et nécessite compétence, proximité et réactivité :
HISTORIQUE DE L’OPÉRATION DE GÉOTHERMIE D’ÉPINAY-SOUS-SÉNART
S.I.T.É.C.O. a été déclarée titulaire du Marché d’Exploitation de l’opération de Géothermie d’Épinay-sous-Sénart pour deux années, en août 1984.
Les principaux partenaires ont été
- Maître d’ouvrage Ville d’ÉPINAY-SOUS-SÉNART
- Assistant Maître d’ouvrage GÉOCHALEUR
- Maitre d’Oeuvre B.E.F.S.
SAISON 1984/1985
Mise en service de la première tranche de l’opération concernant environ 2 000 logements répartis dans les sites suivants :
- PLAINE II
- PLAINE III
- GERBEAUX
- divers bâtiments communaux
Il y a eu relativement peu de problèmes d’exploitation et le Maître d’Oeuvre a manifesté une présence efficace en la personne de son préposé Monsieur DANGE.
SAISON 1985/1986
Raccordement de la seconde tranche de l’opération concernant environ 2 000 logements répartis dans les sites suivants :
- PLAINE I NORD
- PLAINE I SUD
- CROIX ROCHOPT
- divers bâtiments communaux.
De nombreux problèmes sont alors apparus, liés, pour la plupart, à la conception excessivement sophistiquée de l’opération, dûe au Maître d’Oeuvre, qui constitue probablement un cas unique dans les opérations de géothermie en France : il n’y a pas de réseaux différenciés entre “Primaire” et le “Secondaire” avec échange un intercalés, mais un réseau unique sans échangeurs, comportant toute une série de pompes à débit variable dont le bon fonctionnement exige une synchronisation parfaite.
Simultanément à la mise en service de la deuxième tranche, le Maître d’Oeuvre a déposé son bilan, avant de reparaître sous forme d’une Société Nouvelle: B.E.F.S.-T.E.C.
Monsieur DANGE qui connaissait parfaitement son affaire, avait suivi le chantier depuis le début et avait fait preuve de beaucoup de
compétence et de bonne volonté, a été licencié dès le mois d’Octobre 1985 et n’a jamais été véritablement remplacé. Le Maître d’Oeuvre a donc été largement absent pendant toute cette saison et n’a pas apporté à l’exploitant, l’assistance que ce dernier était en droit d’attendre de la part du concepteur d’une opération aussi particulière.
Les principales difficultés rencontrées au cours des deux premières saisons sont rappelées ci-après :
Décembre 1984
- Pompe PLAINE II centrale en manuel
- Sur automaticité, divers incidents de variateur
- 18/12/84, mise en route PLAINE III sur géothermie
- Circuits imprimés variateur pompe retour GERBEAUX à PLAINE II hors service
Janvier 1985
- Rupture vanne de régulation de pression à PLAINE II entraînant des coups
de bélier dans les installations - Pompe en centrale toujours en manuel
- Intervention AMERI sur vanne tête de puits pour mise au point
- Essais avec T.N.E.E. pour éviter pompage sur les pompes PLAINE II et PLAINE III
- Dépose des transmetteurs de pression
- Groupe scolaire “LA PLAINE” vanne de régulation montée à l’envers.
Février 1985
- Intervention.S.C.S. temporisation pompe réinjection
- Pompe PLAINE II en manuel
- Branchement indicateur géothermal
- Accord pour modification courbe régulation en centrale
- Remodification des débits en Centrale et PLAINE II
- PLAINE II rupture du régulateur de pression (coups de bélier).
Mars 1985
- Passage en automatique des pompes
- Nouvelle rupture du servomoteur du régulateur de pression à PLAINE II (coups de bélier)
- Repassage en manuel de l’ensemble
- Après remplacement du régulateur par T.N.E.E., constaté qu’il est bloqué
- Repassage en manuel
- Essais en automatique de PLAINE II, rupture à nouveau du régulateur (coups de bélier) pression montée entre 16 et 17 bars
- Défaut variateur pompe réinjection
Avril 1985
- Diverses vannes de régulation et sondes hors service, (remplacement)
Mai 1985
- Défaut variateur ‘production
- Mise en route des chaudières
Juillet 1985
- Mise en route de la pompe été de réinjection
Septembre 1985
- Déplacement de la sonde de régulation en centrale
Octobre 1985
- Passage en automatique de la première tranche (au bout d’un an)
- Essais de couplage 1ère et 2ème tranche
- Après travaux C.G.C.D., début nouveaux réglages des 36 sous-stations PLAINE I NORD et PLAINE I SUD
Novembre 1985
- Essais et passage en automatique de la 2ème tranche
- Modification par T.N.E.E. de la vanne de régulatton de PLAINE I SUD (montée à l’envers)
Essais de passage en automatique de CROIX ROCHOPT, constaté vanne 3 voies hors service (fonctionnement par aquastats chaudières) - Incident sur pompe hiver PLAINE IIf en centrale (moteur fondu)
- PLAINE II essais de réglage avec changem~nt des courbes
- PLAINE I SUD, disjonction du poste E.D.F. par manque de puissance nécessaire à l’alimentation de la pompe hiver {manque de récupération des retours ROCHOPT)
Décembre 1985
- ROCHOPT, remplacement de la vanne 3 voies et repassage en automatique
- En Centrale incident sur moteur ASEA (ipsotherme hors service et divers incidents sur armoire électrique générale).
Janvier 1986
- Remplacement des régulateurs en Centrale par S.C.S.
- Essais non concluant
- Réglage par T.N.E.E. des régulateurs GERBEAUX et ROCHOPT
- Mise en régulation manuelle
Février 1986
- Mise en route des régulateurs s.c.s. en Centrale
- PLAINE II, manque toujours la sonde pour le variateur de la pompe PLAINE III (fonctionnement en manuel)
- Pompiers, régulation primaire à revoir
- C.C.P., Circuit église, piquage retour mal positionné et renvoi du chaud en réseau en permanence
Mars 1986
- En Centrale, réparation de l’intégrateur géothermique
- Fuite sur réseau CROIX ROCHOPT, déconnexion de la chaufferie
- Fuite échangeurs en Centrale
- Modification des courbes régulations en Centrale (déconnexion de la 2ème tranche)
Avril 1986
- Réparation d’un échangeur en Centrale et relance avec 180 M3/h
- Réparation 2ème échangeur en Centrale et relance avec 250 M3/h
- Défaut variateur réinjection, remplacement pièces défectueuses
- Nombreuses interventions JEUMONT SCHNEIDER sur les variateurs en Centrale
Mai 1986
- Intervention LANDIS & GYR pour mise au point régulation GERBEAUX
Juillet 1986
- Remplacement des sondes de pression a PLAINE II, PLAINE III et PLAINE I NORD
- PLAINE I SUD
- Le nouveau poste E.D.F. a été mis en service en milieu de saison 86/87 ce qui n’a pas permis d’épuiser correctement les retours de ROCHOPT sur les panneaux de sol.
- Les variateurs de PLAINE I NORD et PLAINE III n’ont été mis en service qu’au cours de la saison 86/87.
- L’ensemble de l’opération a été fortement perturbé par de fréquentes micro-coupures électriques ainsi que de nombreux incidents sur les variateurs, nécessitant à chaque fois la remise en service manuelle des installations (voir lettre E.S.Y.S du 19/01/87).
- Depuis l’origine nous avons déja procédé au remplacement des radiateurs éclatés ou déformés sur les sites de PLAINE III, PLAINE II ainsi que CLOS GUILLAUME.
NOTA :
Comme suite aux interventions effectuées les 12/02/87 et 06/11/86 par le bureau VERITAS, il apparait que le débit géothermal se situait aux alentours de 230 m3/h et non pas 250 m3/h comme théoriquement admis depuis l’origine. Il est difficilement envisageable de gérer convenablement une telle opération, sans disposer d’un système de télésurveillance, voire de télégestion. Un tel système est actuellement en cours de mise en service et ne devrait donc être utilisable que pour la saison 87-88 au mieux.