La géothermie,

une énergie propre, locale, économique et durable

Il existe plusieurs types de géothermie, adaptées en fonction de la région et des besoins présents en surface :

  • La géothermie très basse température sur capteurs horizontaux ou verticaux : Maisons individuelles ou petits bâtiments
  • La géothermie sur nappe phréatique : Bâtiments de logements collectifs, tertiaire ou équipement public
  • La géothermie sur aquifère peu profond : Éco-quartier sur micro-réseau de chaleur
  • La géothermie sur aquifère profond : Minimum 3000 logements sur réseau de chaleur basse température, process industriel énergivore (Bassin parisien, bassin aquitain)
  • La géothermie sur roche sêche : Production d’électricité sur puits profonds avec injection d’eau (Alsace)
  • La géothermie haute température : Production d’électricité en région volcanique active (Guadeloupe)

Construite en 1984, la centrale de géothermie d’Épinay-sous-Sénart fournit les 3/4 de la chaleur qui alimente les abonnés de la SEMGEP. Il s’agit de l’une des 50 centrales de géothermie sur aquifère profond, actuellement en service en Île de France.

En Île de France, la plupart des centrales de géothermie puisent leur énergie dans le réservoir du Dogger, situé entre 1500 et 1900m de profondeur sous le bassin parisien. Ce réservoir s’est formé à l’époque du Jurassique il y a 170 millions d’années, à une époque ou le bassin parisien était recouvert par la mer. Le Dogger est composé à 80% de roche calcaire poreuse issu de corail fossilisé et à 20% d’eau de mer emprisonnée dans la roche.

Illustrations : ADEME-BRGM

La chaleur qui remonte continuellement des couches profondes de la croute terrestre porte ce réservoir à une température comprise entre 55°C et 85°C. À Épinay-sous-Sénart, l’eau géothermale est puisée à 1850m de profondeur et arrive en surface à 72°C. Le débit d’exploitation atteint 255m3/heure en hiver.

Arrivée en surface à 72°C, l’eau géothermale est conduite à la centrale de géothermie. Elle y transfert sa chaleur à l’eau du réseau de chauffage urbain lors de son passage dans deux échangeurs thermiques à plaques, avant d’être intégralement réinjectée dans son réservoir d’origine, à une température comprise entre 35°C et 50°C. L’échange de chaleur d’effectue donc sans mélange d’eau ente les deux circuits.

L’eau du réseau de chauffage urbain, ainsi portée à 70°C, transite ensuite par des chaufferies d’appoint-secours qui, en cas de besoins,  augmentent progressivement sa température jusqu’à environ 85°C. Le réseau part ensuite alimenter les sous-stations de livraison de chaleur situées au pied des bâtiments concernés. Ces sous-stations produisent alors le chauffage et très souvent l’eau chaude sanitaire consommée par les résidents.

En savoir plus sur le réseau de chaleur d’Épinay-sous-Sénart

En savoir plus sur la géothermie avec l’ADEME et le BRGM

LA GÉOTHERMIE EN VIDÉO :

La géothermie en Île de France

En 22 minutes, découvrez l’histoire de la géothermie en Île de France, son origine, son fonctionnement, les enjeux pour l’avenir…
Film réalisé par l’Esprit sorcier, produit par l’AGÉMO pour la SEMGEP.

La géothermie en maquette

Mariane Peter-Borie, cheffe de projet au BRGM (Bureau de recherche géologique et minière) explique la géothermie en maquette, à l’occasion de la Fête de la science 2021. Avec Fred Courant et Chloé Nabédian, pour l’Esprit Sorcier.

UN DOSSIER INTERACTIF POUR PETITS ET GRANDS :

Avec un ordinateur ou une tablette, explore avec Fred ce dossier interactif incroyable sur le site internet de l’Esprit sorcier cool